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maladie infantile !!


fièvre de l'enfant !!

La fièvre n’est pas une maladie en soi, mais une manifestation signalant une réaction de l’organisme, le plus souvent face à une infection. Un bébé ou un enfant en bas âge a de la fièvre si sa température  dépasse 38°C, mais les parents constatent généralement que l’enfant a de la fièvre avant même de la mesurer. Ses signes caractéristiques sont fatigue et abattement, yeux brillants, peau sèche et chaude (surtout sur le visage et le dos, peau humide et légèrement froide sur les jambes et les bras), respiration accélérée et soif intense.

Chez les enfants qui y sont prédisposés, une poussée brutale de fièvre peut déclencher des convulsions. Le corps de l’enfant se raidit brusquement, l’enfant roule des yeux et présente des spasmes des bras et des jambes, parfois du corps tout entier. Ces convulsions ne durent guère plus de quelques minutes, mais elles nécessitent la consultation d’un médecin.

Chez les bébés qui ne boivent pas suffisamment, une forte fièvre peut entraîner une déshydratation.

Comment bien prendre la température d'un enfant ?

La meilleure façon de mesurer la température d’un enfant est d’utiliser un thermomètre électronique par voie rectale (par l’anus). L’utilisation d’un thermomètre électronique dans la bouche demande plus de temps et doit être corrigée, la bouche étant moins chaude que le corps. Les thermomètres infrarouges à utiliser dans l’oreille sont rapides (une seconde) mais exigent une bonne technique pour viser le tympan avec l’appareil. Les bandelettes à poser sur le front sont réservées à certaines circonstances.

Quand consulter en urgence lorsqu'un enfant a de la fièvre ?

Dans certains cas, la fièvre justifie une consultation en urgence (15 ou 112).

  • Perte de connaissance, l’enfant ne se réveille pas ou ne répond pas aux questions.
  • Convulsions.
  • Difficultés à respirer, coloration bleue des lèvres ou de la peau.
  • Taches rouges sur le corps.
  • Toux rauque.
  • Somnolence ou agitation anormale.
  • Pleurs incontrôlables.
  • Mal de tête ou de nuque.
  • Enfant souffrant d’une maladie chronique.

Chez les nourrissons de moins de deux ans, une consultation en urgence est également nécessaire en cas de :

  • Baisse du tonus musculaire (l’enfant est « tout mou »).
  • Température supérieure à 38,9°C chez un enfant de moins de six mois.
  • Température supérieure à 40,5°C chez un enfant de plus de deux ans.

De plus, une consultation dans la journée est nécessaire :

  • pour les enfants de moins de trois mois, quels que soient les symptômes.
  • si l’enfant pleure en urinant ou présente du sang dans les urines.
  • si l’enfant refuse de manger, vomit, souffre de diarrhée ou de maux de ventre.
  • si l’enfant revient d’un voyage dans un pays exotique.
  • si l’enfant boite.

Ce que vous pouvez faire contre la fièvre d'un enfant

La fièvre est une réaction naturelle. Sauf prédisposition connue de l’enfant aux convulsions, il ne faut pas chercher systématiquement à la soulager, sauf s’il en paraît affecté. Il n’est pas nécessaire de traiter la fièvre lorsqu’elle reste inférieure à 38,5°C. De plus, un enfant qui présente une température de 39°C, mais continue à jouer et à manger n’a pas forcément besoin de médicament contre la fièvre.

  • Surveillez régulièrement la température et notez-la ainsi que l’heure de la mesure.
  • Ne couvrez pas trop l’enfant : habillez-le de vêtements légers et amples.
  • Aérez la pièce ou placez-y un petit ventilateur pour brasser l’atmosphère s’il fait chaud. De nombreux logements sont surchauffés en hiver. Une température de 19°C suffit.
  • La prise de bains tièdes n’est plus recommandée, car elle est désagréable pour l’enfant, et ce pour un bénéfice incertain.
  • Veillez à ce qu’il boive fréquemment, en lui proposant des boissons qu’il aime. Allégez éventuellement son alimentation s’il n’a pas faim.

Quels médicaments contre la fièvre d'un enfant ?

Si le comportement de l’enfant est modifié (abattement, irritabilité, perte d’appétit, etc.), donnez-lui un médicament sans ordonnance à base de paracétamol. Soulager la fièvre par un médicament n’empêchera pas le médecin de faire son diagnostic, ni l’enfant de réagir contre l’infection.

Pour un usage familial, seul le paracétamol est recommandé, à la dose de 60 mg par kilo de poids et par jour, en quatre ou six prises, sans dépasser 80 mg par kilo et par jour. Par exemple, pour un enfant de 10 kg, la dose habituelle est de 600 mg par jour (150 mg toutes les six heures ou 100 mg toutes les quatre heures), avec un maximum de 800 mg par jour. Chez le nourrisson, les solutions buvables avec une pipette doseuse permettent un dosage précis.

Attention, certains médicaments (par exemple contre les rhinopharyngites) contiennent également du paracétamol. Veillez à ne pas donner à votre enfant simultanément plusieurs médicaments contenant du paracétamol, car un surdosage en paracétamol peut être toxique pour le foie.

Depuis que les doses de paracétamol préconisées chez l’enfant ont été doublées, il n’est plus nécessaire de l’alterner ou de l’associer avec un autre médicament contre la fièvre.


17/04/2013
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la rubéole !!!

Qu'est-ce que la rubéole ?

La rubéole (ou troisième maladie) est une infection due à un virus qui se transmet dans les gouttelettes de salive. Les personnes atteintes sont contagieuses une semaine avant l’apparition des symptômes et jusqu’à quatre jours après. Il suffit d’avoir eu une fois la rubéole pour être immunisé définitivement.

Quels sont les symptômes de la rubéole ?

Deux semaines après la contamination, les symptômes qui apparaissent ressemblent à ceux de la rougeole : fièvre modérée pendant un ou deux jours, suivie d’une éruption de petites taches rosées, le plus souvent sur le thorax. Ces taches disparaissent très rapidement. Les ganglions au niveau du cou et derrière les oreilles sont parfois gonflés. Chez les adultes, les symptômes de la rubéole sont souvent plus intenses que chez les enfants.

Quelles sont les complications de la rubéole ?

Si la rubéole reste le plus souvent bénigne chez l’enfant, certaines complications peuvent néanmoins apparaître : une atteinte inflammatoire de plusieurs articulations qui disparaît sans séquelles au bout de quelques semaines (plus fréquente chez les adultes et en particulier les femmes), voire une atteinte inflammatoire des méninges (méningite) et du cerveau.

La contamination par la rubéole d’une femme enceinte est extrêmement dangereuse pour le fœtus, en particulier en début de grossesse. À la naissance, l’enfant peut présenter des lésions du cerveau, une surdité, une cécité, des anomalies cardiaques, un retard de croissance ou d’autres handicaps. On constate également un risque d’avortement spontané ou de prématurité.

Quels sont les traitements de la rubéole ?

Le traitement de la rubéole se résume à la prescription de médicaments pour faire baisser la fièvre, comme le paracétamol (ni aspirine ni ibuprofène).

Comment prévenir la rubéole ?

La prévention de la rubéole repose sur la vaccination. La généralisation de la vaccination contre la rubéole, pourtant bénigne chez l’enfant, se justifie par le risque que fait courir la maladie à la femme enceinte et au fœtus. Le vaccin anti-rubéole est souvent associé au vaccin contre la rougeole et les oreillons (vaccin ROR, rougeole oreillons rubéole) avec une bonne tolérance et une excellente efficacité. Le coût du vaccin ROR est remboursé à 100 % par l’Assurance maladie pour favoriser la vaccination contre ces maladies. L’acte de vaccination lui-même (la consultation et l’injection) est également remboursé à 100 % par l’Assurance maladie. Les centres de la PMI vaccinent gratuitement sans que les parents aient à apporter le vaccin avec eux.

Si un cas survient dans une collectivité d’enfants, l’éviction n’est pas obligatoire. En revanche, il est fortement recommandé d’avertir le personnel.

La rubéole chez la femme enceinte

La prévention de la rubéole pendant la grossesse est primordiale. Une prise de sang permet à la future mère de savoir si elle est immunisée contre cette maladie. Si ce n’est pas le cas, il est important qu’elle soit vaccinée au moins trois mois avant d’envisager une grossesse. Si la grossesse est déjà engagée, une injection d’anticorps contre la rubéole peut être pratiquée si une infection est suspectée. Par précaution, les enfants atteints par la rubéole doivent être tenus éloignés des femmes enceintes.

Attention, les femmes enceintes ne doivent pas recevoir de vaccin ROR. Néanmoins, une vaccination effectuée par inadvertance chez une femme qui ne se savait pas encore enceinte ne justifie pas d’interruption de grossesse.

 


17/04/2013
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colique du nourrisson !!

Les coliques du nourrisson apparaissent quelques semaines après la naissance. Elles sont dues à des spasmes de l’intestin. Après son repas, le nourrisson est calme et content, puis se met soudain à pleurer. Il se tortille, devient rouge et semble souffrir sans raison visible. Il est parfois ballonné, avec le ventre dur. Ces crises ont lieu plus fréquemment en fin d’après-midi ou en début de nuit, et lorsque le bébé est allongé. L’enfant est difficile à calmer. Il émet parfois des gaz ou des selles, ce qui semble le soulager. Ces crises disparaissent généralement au cours du troisième ou du quatrième mois, aussi soudainement qu’elles sont apparues.

Aussi désagréables soient-elles, les coliques du nourrisson sont bénignes et cessent spontanément. Mais si elles s’accompagnent de vomissements ou de douleurs à la pression de l’abdomen, il peut s’agir d’une affection plus grave nécessitant une consultation médicale en urgence. Si l’enfant a de la fièvre, les coliques peuvent en fait révéler une infection, notamment une gastro-entérite.

Les causes des coliques du nourrisson

L’origine de ces coliques est difficile à déterminer. Plusieurs hypothèses sont toutefois avancées : immaturité de l’intestin, excès d’air avalé pendant la tétée, allergie aux protéines de lait de vache ou intolérance au lactose, réaction à l’anxiété de la mère.

Comment prévenir les coliques du nourrisson ?

Sein ou biberon, il est toujours préférable que le repas se fasse dans une atmosphère calme et détendue, et d’essayer de modérer les ardeurs des bébés goulus. Après son repas, prenez le temps de promener votre bébé, de lui faire faire son rot et de rester un moment avec lui.

Quand faut-il consulter un médecin pour des coliques du nourrisson ?

Appelez immédiatement le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112, qui vous réorientera éventuellement vers votre médecin traitant :

  • si le bébé paraît affamé, mais vomit tout ce que vous lui donnez.
  • si du sang apparaît dans ses selles.

Consultez un médecin dans la journée :

  • si, pour la première fois, le bébé a une crise de pleurs que ses parents n'arrivent pas à calmer.
  • si les coliques ne cessent pas au bout d'une heure ou deux.
  • si le bébé a de la fièvre ou vomit.
  • si son ventre semble douloureux lorsqu'on le touche.
  • si, après une première consultation, les symptômes s'aggravent.
  • si le bébé refuse de téter et que son état général se détériore.

Le médecin s’assurera qu’il s’agit bien de coliques du nourrisson. Exceptionnellement, il pourra procéder à des analyses complémentaires. Il pourra éventuellement prescrire certains médicaments pour calmer les gaz et les ballonnements de l’enfant. Il ne conseille pas forcément aux parents de changer le lait artificiel qu’ils utilisent, même si ceux-ci s’attendent souvent à ce type de décision.

Comment soulager une colique du nourrisson ?

  • Si vous allaitez votre enfant, vous pouvez essayer de ne plus consommer de lait et de produits laitiers pendant une semaine pour voir si les coliques du bébé se calment. Si c’est le cas, demandez à votre médecin de vous prescrire un complément alimentaire ou un médicament contenant du calcium.
  • Veillez à ce que votre bébé avale le moins d’air possible lors des tétées en s’assurant qu’il prenne bien le téton en bouche ou en maintenant son biberon incliné.
  • Si vous lui donnez le biberon, votre médecin vous conseillera peut-être d’essayer un lait sans lactose. Ne changez pas le régime alimentaire de votre enfant sans l’avis de votre médecin et n’utilisez pas de médicament sans ordonnance sans lui en parler au préalable.
  • Faites-lui faire son rot après son repas et attendez un peu avant de le coucher.
  • Une bouillotte tiède posée sur son ventre peut contribuer à calmer les ballonnements.
  • S’il pleure, promenez-le ou bercez-le. Vous pouvez également essayer de lui masser les bras, les jambes ou le dos (en le mettant à plat ventre sur vos genoux).
  • Évitez de paniquer ou de vous énerver, vous risqueriez de communiquer votre stress à votre bébé, ce qui aggraverait la situation. Si vous êtes épuisé par les cris et les pleurs de votre enfant, demandez de l’aide à vos proches pour prendre le relais et pouvoir vous reposer.

17/04/2013
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la varicelle !!

La varicelle est certainement la maladie infantile virale la plus contagieuse et la plus fréquente. La varicelle est due au virus varicelle-zona (VZV), un virus de la famille de l’herpès. Cette maladie infantile se transmet par la salive et par contact avec les lésions de la peau ou avec du matériel contaminé. Une personne est contagieuse quatre jours avant l’apparition des vésicules (période d’incubation) et jusqu’à ce que la dernière croûte soit formée.
Une fois la maladie guérie, le virus reste dormant dans certains ganglions nerveux. Lors de grande fatigue, d’infection ou d’affaiblissement du système immunitaire, il peut se réveiller et provoquer une nouvelle éruption de vésicules localisée, le zona.
Quels sont les symptômes de la varicelle ?
Les premiers symptômes de la varicelle sont généralement discrets. On peut observer entre autres une fièvre modérée, des maux de tête, une toux légère et le nez qui coule. Les lésions de la peau, typiques, apparaissent un peu plus tard : on observe de petites taches rouges sur le visage et le tronc, accompagnées de démangeaisons. Elles s’étendent à l’ensemble du corps et deviennent des petits boutons (vésicules) contenant un liquide clair extrêmement contagieux.
Au bout de deux jours, ces vésicules sèchent pour former une croûte qui finit par tomber, laissant une cicatrice rouge et blanche qui disparaîtra en quelques mois.
Quelles sont les complications de la varicelle ?
Les complications de la varicelle sont rares : surinfection bactérienne de la peau (en cas de grattage) qui peut laisser des cicatrices permanentes, méningite ou infection du cerveau accompagnée de vertiges. La varicelle de l’adulte est souvent très impressionnante, avec de très nombreuses vésicules fréquemment surinfectées. Un traitement local est prescrit pour éviter la formation de cicatrices.
Quels sont les traitements de la varicelle ?
En fonction des symptômes de l’enfant, le médecin peut prescrire des désinfectants cutanés ou des antihistaminiques contre les démangeaisons. Il est parfois nécessaire de soulager la fièvre avec du paracétamol (ni aspirine ni ibuprofène).
Pour respecter les règles d’hygiène et empêcher l’enfant de se gratter :
coupez et brossez au savon les ongles de l’enfant ;
donnez-lui des douches plutôt que des bains (le contact prolongé avec l’eau freine le séchage des croûtes) ;
pratiquez un nettoyage antiseptique des boutons une fois par jour.
Si un cas survient dans une collectivité d'enfants, l'éviction n'est pas obligatoire. En revanche, il est fortement recommandé d'avertir le personnel d'une possible contagion.
Comment prévenir la varicelle ?
Le vaccin contre la varicelle est recommandé chez les enfants sous traitement au long cours à base de cortisone, ainsi que chez les enfants qui n’ont jamais eu la varicelle et qui sont en attente d’une greffe d’organe. Des immunoglobulines (anticorps anti-varicelle) peuvent être administrées à un enfant fragile qui a été en contact avec la maladie.
La généralisation du vaccin contre la varicelle à l’ensemble des enfants est actuellement à l’étude. Ce vaccin est recommandé chez les adultes qui n’ont jamais eu cette maladie, après un contact avec un patient atteint. En effet, la varicelle est plus grave chez l’adulte que chez l’enfant.
Le coût du vaccin contre la varicelle est pris en charge par l’Assurance maladie à 65 % (le reste étant généralement remboursé par les assurances santé complémentaires comme les mutuelles). À noter que l’acte de vaccination lui-même (la consultation et l’injection) est remboursé à 100 % par l’Assurance maladie. Les centres de la PMI (Protection maternelle et infantile) vaccinent gratuitement sans que les parents aient à apporter le vaccin avec eux.
La varicelle chez la femme enceinte
Une varicelle contractée pendant la grossesse augmente le risque d’anomalies du fœtus ou d’infection grave chez le nourrisson. Le vaccin contre la varicelle peut être prescrit aux femmes enceintes qui n’ont jamais eu la varicelle.La varicelle est certainement la maladie infantile virale la plus contagieuse et la plus fréquente. La varicelle est due au virus varicelle-zona (VZV), un virus de la famille de l’herpès. Cette maladie infantile se transmet par la salive et par contact avec les lésions de la peau ou avec du matériel contaminé. Une personne est contagieuse quatre jours avant l’apparition des vésicules (période d’incubation) et jusqu’à ce que la dernière croûte soit formée.
Une fois la maladie guérie, le virus reste dormant dans certains ganglions nerveux. Lors de grande fatigue, d’infection ou d’affaiblissement du système immunitaire, il peut se réveiller et provoquer une nouvelle éruption de vésicules localisée, le zona.
Quels sont les symptômes de la varicelle ?
Les premiers symptômes de la varicelle sont généralement discrets. On peut observer entre autres une fièvre modérée, des maux de tête, une toux légère et le nez qui coule. Les lésions de la peau, typiques, apparaissent un peu plus tard : on observe de petites taches rouges sur le visage et le tronc, accompagnées de démangeaisons. Elles s’étendent à l’ensemble du corps et deviennent des petits boutons (vésicules) contenant un liquide clair extrêmement contagieux.
Au bout de deux jours, ces vésicules sèchent pour former une croûte qui finit par tomber, laissant une cicatrice rouge et blanche qui disparaîtra en quelques mois.
Quelles sont les complications de la varicelle ?
Les complications de la varicelle sont rares : surinfection bactérienne de la peau (en cas de grattage) qui peut laisser des cicatrices permanentes, méningite ou infection du cerveau accompagnée de vertiges. La varicelle de l’adulte est souvent très impressionnante, avec de très nombreuses vésicules fréquemment surinfectées. Un traitement local est prescrit pour éviter la formation de cicatrices.
Quels sont les traitements de la varicelle ?
En fonction des symptômes de l’enfant, le médecin peut prescrire des désinfectants cutanés ou des antihistaminiques contre les démangeaisons. Il est parfois nécessaire de soulager la fièvre avec du paracétamol (ni aspirine ni ibuprofène).
Pour respecter les règles d’hygiène et empêcher l’enfant de se gratter :
coupez et brossez au savon les ongles de l’enfant ;
donnez-lui des douches plutôt que des bains (le contact prolongé avec l’eau freine le séchage des croûtes) ;
pratiquez un nettoyage antiseptique des boutons une fois par jour.
Si un cas survient dans une collectivité d'enfants, l'éviction n'est pas obligatoire. En revanche, il est fortement recommandé d'avertir le personnel d'une possible contagion.
Comment prévenir la varicelle ?
Le vaccin contre la varicelle est recommandé chez les enfants sous traitement au long cours à base de cortisone, ainsi que chez les enfants qui n’ont jamais eu la varicelle et qui sont en attente d’une greffe d’organe. Des immunoglobulines (anticorps anti-varicelle) peuvent être administrées à un enfant fragile qui a été en contact avec la maladie.
La généralisation du vaccin contre la varicelle à l’ensemble des enfants est actuellement à l’étude. Ce vaccin est recommandé chez les adultes qui n’ont jamais eu cette maladie, après un contact avec un patient atteint. En effet, la varicelle est plus grave chez l’adulte que chez l’enfant.
Le coût du vaccin contre la varicelle est pris en charge par l’Assurance maladie à 65 % (le reste étant généralement remboursé par les assurances santé complémentaires comme les mutuelles). À noter que l’acte de vaccination lui-même (la consultation et l’injection) est remboursé à 100 % par l’Assurance maladie. Les centres de la PMI (Protection maternelle et infantile) vaccinent gratuitement sans que les parents aient à apporter le vaccin avec eux.
La varicelle chez la femme enceinte
Une varicelle contractée pendant la grossesse augmente le risque d’anomalies du fœtus ou d’infection grave chez le nourrisson. Le vaccin contre la varicelle peut être prescrit aux femmes enceintes qui n’ont jamais eu la varicelle.La varicelle est certainement la maladie infantile virale la plus contagieuse et la plus fréquente. La varicelle est due au virus varicelle-zona (VZV), un virus de la famille de l’herpès. Cette maladie infantile se transmet par la salive et par contact avec les lésions de la peau ou avec du matériel contaminé. Une personne est contagieuse quatre jours avant l’apparition des vésicules (période d’incubation) et jusqu’à ce que la dernière croûte soit formée.
Une fois la maladie guérie, le virus reste dormant dans certains ganglions nerveux. Lors de grande fatigue, d’infection ou d’affaiblissement du système immunitaire, il peut se réveiller et provoquer une nouvelle éruption de vésicules localisée, le zona.
Quels sont les symptômes de la varicelle ?
Les premiers symptômes de la varicelle sont généralement discrets. On peut observer entre autres une fièvre modérée, des maux de tête, une toux légère et le nez qui coule. Les lésions de la peau, typiques, apparaissent un peu plus tard : on observe de petites taches rouges sur le visage et le tronc, accompagnées de démangeaisons. Elles s’étendent à l’ensemble du corps et deviennent des petits boutons (vésicules) contenant un liquide clair extrêmement contagieux.
Au bout de deux jours, ces vésicules sèchent pour former une croûte qui finit par tomber, laissant une cicatrice rouge et blanche qui disparaîtra en quelques mois.
Quelles sont les complications de la varicelle ?
Les complications de la varicelle sont rares : surinfection bactérienne de la peau (en cas de grattage) qui peut laisser des cicatrices permanentes, méningite ou infection du cerveau accompagnée de vertiges. La varicelle de l’adulte est souvent très impressionnante, avec de très nombreuses vésicules fréquemment surinfectées. Un traitement local est prescrit pour éviter la formation de cicatrices.
Quels sont les traitements de la varicelle ?
En fonction des symptômes de l’enfant, le médecin peut prescrire des désinfectants cutanés ou des antihistaminiques contre les démangeaisons. Il est parfois nécessaire de soulager la fièvre avec du paracétamol (ni aspirine ni ibuprofène).
Pour respecter les règles d’hygiène et empêcher l’enfant de se gratter :
coupez et brossez au savon les ongles de l’enfant ;
donnez-lui des douches plutôt que des bains (le contact prolongé avec l’eau freine le séchage des croûtes) ;
pratiquez un nettoyage antiseptique des boutons une fois par jour.
Si un cas survient dans une collectivité d'enfants, l'éviction n'est pas obligatoire. En revanche, il est fortement recommandé d'avertir le personnel d'une possible contagion.
Comment prévenir la varicelle ?
Le vaccin contre la varicelle est recommandé chez les enfants sous traitement au long cours à base de cortisone, ainsi que chez les enfants qui n’ont jamais eu la varicelle et qui sont en attente d’une greffe d’organe. Des immunoglobulines (anticorps anti-varicelle) peuvent être administrées à un enfant fragile qui a été en contact avec la maladie.
La généralisation du vaccin contre la varicelle à l’ensemble des enfants est actuellement à l’étude. Ce vaccin est recommandé chez les adultes qui n’ont jamais eu cette maladie, après un contact avec un patient atteint. En effet, la varicelle est plus grave chez l’adulte que chez l’enfant.
Le coût du vaccin contre la varicelle est pris en charge par l’Assurance maladie à 65 % (le reste étant généralement remboursé par les assurances santé complémentaires comme les mutuelles). À noter que l’acte de vaccination lui-même (la consultation et l’injection) est remboursé à 100 % par l’Assurance maladie. Les centres de la PMI (Protection maternelle et infantile) vaccinent gratuitement sans que les parents aient à apporter le vaccin avec eux.
La varicelle chez la femme enceinte
Une varicelle contractée pendant la grossesse augmente le risque d’anomalies du fœtus ou d’infection grave chez le nourrisson. Le vaccin contre la varicelle peut être prescrit aux femmes enceintes qui n’ont jamais eu la varicelle.La varicelle est certainement la maladie infantile virale la plus contagieuse et la plus fréquente. La varicelle est due au virus varicelle-zona (VZV), un virus de la famille de l’herpès. Cette maladie infantile se transmet par la salive et par contact avec les lésions de la peau ou avec du matériel contaminé. Une personne est contagieuse quatre jours avant l’apparition des vésicules (période d’incubation) et jusqu’à ce que la dernière croûte soit formée.
Une fois la maladie guérie, le virus reste dormant dans certains ganglions nerveux. Lors de grande fatigue, d’infection ou d’affaiblissement du système immunitaire, il peut se réveiller et provoquer une nouvelle éruption de vésicules localisée, le zona.
Quels sont les symptômes de la varicelle ?
Les premiers symptômes de la varicelle sont généralement discrets. On peut observer entre autres une fièvre modérée, des maux de tête, une toux légère et le nez qui coule. Les lésions de la peau, typiques, apparaissent un peu plus tard : on observe de petites taches rouges sur le visage et le tronc, accompagnées de démangeaisons. Elles s’étendent à l’ensemble du corps et deviennent des petits boutons (vésicules) contenant un liquide clair extrêmement contagieux.
Au bout de deux jours, ces vésicules sèchent pour former une croûte qui finit par tomber, laissant une cicatrice rouge et blanche qui disparaîtra en quelques mois.
Quelles sont les complications de la varicelle ?
Les complications de la varicelle sont rares : surinfection bactérienne de la peau (en cas de grattage) qui peut laisser des cicatrices permanentes, méningite ou infection du cerveau accompagnée de vertiges. La varicelle de l’adulte est souvent très impressionnante, avec de très nombreuses vésicules fréquemment surinfectées. Un traitement local est prescrit pour éviter la formation de cicatrices.
Quels sont les traitements de la varicelle ?
En fonction des symptômes de l’enfant, le médecin peut prescrire des désinfectants cutanés ou des antihistaminiques contre les démangeaisons. Il est parfois nécessaire de soulager la fièvre avec du paracétamol (ni aspirine ni ibuprofène).
Pour respecter les règles d’hygiène et empêcher l’enfant de se gratter :
coupez et brossez au savon les ongles de l’enfant ;
donnez-lui des douches plutôt que des bains (le contact prolongé avec l’eau freine le séchage des croûtes) ;
pratiquez un nettoyage antiseptique des boutons une fois par jour.
Si un cas survient dans une collectivité d'enfants, l'éviction n'est pas obligatoire. En revanche, il est fortement recommandé d'avertir le personnel d'une possible contagion.
Comment prévenir la varicelle ?
Le vaccin contre la varicelle est recommandé chez les enfants sous traitement au long cours à base de cortisone, ainsi que chez les enfants qui n’ont jamais eu la varicelle et qui sont en attente d’une greffe d’organe. Des immunoglobulines (anticorps anti-varicelle) peuvent être administrées à un enfant fragile qui a été en contact avec la maladie.
La généralisation du vaccin contre la varicelle à l’ensemble des enfants est actuellement à l’étude. Ce vaccin est recommandé chez les adultes qui n’ont jamais eu cette maladie, après un contact avec un patient atteint. En effet, la varicelle est plus grave chez l’adulte que chez l’enfant.
Le coût du vaccin contre la varicelle est pris en charge par l’Assurance maladie à 65 % (le reste étant généralement remboursé par les assurances santé complémentaires comme les mutuelles). À noter que l’acte de vaccination lui-même (la consultation et l’injection) est remboursé à 100 % par l’Assurance maladie. Les centres de la PMI (Protection maternelle et infantile) vaccinent gratuitement sans que les parents aient à apporter le vaccin avec eux.
La varicelle chez la femme enceinte
Une varicelle contractée pendant la grossesse augmente le risque d’anomalies du fœtus ou d’infection grave chez le nourrisson. Le vaccin contre la varicelle peut être prescrit aux femmes enceintes qui n’ont jamais eu la varicelle.


16/04/2013
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